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 [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.

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Irina Derjavine

Irina Derjavine


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MessageSujet: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitimeMer 29 Juil - 16:35

[ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. 34nsbix

I - THIS IS MY FUCKING PERSON !
Feat : Irina Denisova.

Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme.
- IRINA DERJAVINE n'a pas vraiment de surnom, les gens n'ont jamais vraiment fait preuve d'imagination à son égard, peut-être que cela changera cette années, peut-être que non. A moins que l'on considère les insultes (telles que "Pute", "Salope") sont considérées comme des surnoms, car Irina les entends à longueur de journée. Tout ce qu'il y a dire sur son nom, c'est qu'il a des origines Russes et son prénom a été choisi non par parce que ses parents rêvaient d'avoir une fille se prénommant Irina, mais plutôt parce qu'ils n'avaient rien d'autre comme idée sur le moment. De toute évidence, Irina se fiche bien de cette identité dont elle aimerait se séparer par moment, comme si c'était une peau dont on pouvait se défaire. Elle se moque encore bien plus des surnoms amicaux que ses semblables attribuent à leurs proches, elle n'aime pas ce qui est trop niais.

C'est que l'âge se révolte à tout âge contre l'âge !
- Elle était née un lundi quatorze octobre de l'année mille neuf cent nonante et un. Durant six ans, elle avait grandie en Russie mais aujourd'hui, elle ne gardait qu'un vague souvenir de cette période, son inconscient ayant volontairement supprimé cette partie de son existence.

Tout ça ne correspondait plus qu'à de mauvais souvenirs. Tout ça n'importait plus. A dix huit ans, Irina n'accordait pas plus d'importance à sa

Etudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain.
- Irina fait partie de la troisième génération, et elle espère que ce sera donc sa dernière année d'étude dans ce lycée, elle désirait plus que tout entrer à la fac et en finir une bonne fois pour toute avec ses études. Elle travaille dur, étant naturellement une bonne élève, afin de ne pas perdre son temps une année supplémentaire. Cependant, elle aura commencé l'année avec un retard d'un trimestre. Jusqu'à son arrivée, Irina avait été passé un séjour à l'hôpital après avoir tenté de se suicider. Quant aux options, Irina étudie la Littérature et la Philosophie cette année. [HJ : J'espère que cela convient, j'ignore un peu le système des études au lycée Smile]
-

II - IT'S DIFFICULT TO BE SOMEONE, HU ?

[Voir post suivant pour la famille ,)]

Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.
- De son tendre prénom, il s'écoulait une personne étrange, mystérieuse. Derrière son regard éternellement rêveur et mélancolique, il y avait une fille perturbée et personne n'aurait contredit ces mots. Malgré sa folie indéniable, elle était néanmoins quelqu'un de fragile, de sensible (ou d'hypersensible, même). Elle restait un petit bout de femme qui cherchait de la tendresse, de l'amour et de la considération. Elle était sourde et muette face aux insultes des autres, mais n'était pas pour autant du genre à se laisser écraser les pieds. Son calme était effrayant pour quiconque qui aurait osé le défier, et son mince sourire n'était pas plus rassurant car il était signe d'un énervement incontrôlable : vous avez peut-être su la faire sortir de ses gonds, mais était-ce réellement une bonne idée ? Des émotions qu'elle n'arrivait pas à diriger de ses propres mains, elle avait tendance à avoir des réactions impulsives. Tantôt vous pouviez observer une fille calme, lisant pour la centième fois cette année, Les hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, désormais vous avez devant vous une furie qui vous défie de vous battre contre elle. Ca en fait rire certain, ça en étonne d'autre. Irina ne cherche pas la pitié ou la gentillesse chez ses semblables, elle la sait inconnue. Pas même elle ne pouvait affirmer savoir être gentille. Il y a toujours quelque part un fond d'hypocrisie, de méchanceté, quoiqu'on en dise.
Pourtant délicate et sensuelle, elle créait chez l'homme une même réaction dès son passage : du désir, de l'admiration. Elle se tenait parfaitement droite, marchait toujours gracieusement comme si ses pieds glissaient sur du verre de cristal, était-ce un signe caché de sa timidité évidente ? Timide, mais pas trop non plus. Les garçons savaient, et chuchotaient sur son passage que Irina était une fille facile, qu'il suffisait de la "brancher" un peu et aussitôt elle finissait entre vos draps.

Mais la règle était simple, et Irina la prononçait dès qu'ils étaient sur le point de conclure. Nue devant le beau garçon qui était en admiration devant elle, hypnotisé par son regard noisette, envoûté par sa voix douce : « Si nous couchons ensemble ce soir, je partirais demain matin et nous ne nous adresserons jamais plus la parole d'accord ? Dans le cas contraire… ça revient au même puisque tu as déjà vu mon corps nu et que désormais, tu n'es rien à mes yeux. Mais de toute évidence, tu ne m'écoutes déjà plus. » Elle "couchait", "faisait l'amour", sans aucun sentiment, sans aucune émotion. Pas le moindre soupir, pas le moindre cri, ni gémissement. Irina rêvait du Prince Charmant arrivant sur son Cheval Blanc pour la sauver, l'emmener loin.

Toutefois, personne ne pouvait nier son intelligence. Irina excellait dans toutes les matières, sauf peut-être les mathématiques qu'elle jugeait facilement comme inutile, même si c'était le langage commun dans tous les pays. La littérature restait ce qu'elle préférait dans tout ce qu'on nous apprenait, ses professeurs la sollicitaient souvent et c'était peut-être bien les seuls qui la respectaient ici-bas. Tout en elle semblait déplaire : les filles ne supportaient pas sa beauté enfantine, les garçons lui manquaient de respect bien souvent. Elle comptait quelques rescapés qui la trouvaient intéressante, qui ne la regardait pas comme un morceau de viande prêt à être dégusté. Jamais, lui semblait-il, elle n'avait fait quelque chose de mal pour être à ce point si peu aimé. Alors, jeta-t-elle ce terrible sort sur le dos de sa malchance habituelle. Tout ce qu'Irina espérait encore et encore c'était d'entrer dans une fac, et de rencontrer des gens capable de la juger pour ce qu'elle était et non pour ce qu'elle faisait paraître. Car même si la demoiselle était pauvre, elle travaillait dur, jours et nuits, afin de gagner sa place à l'université.

Ce que tout le monde ignorait bien sûr, c'était à quel point la jeune fille était dépressive et instable. Autrefois suivie par des psychiatres, elle avait du cesser ses "traitements" car elle n'avait pas les moyens de payer les médecins et elle ne devait pas compter sur sa catin de mère. Quant à Josh, elle ne voulait pas d'argent de lui, elle avait besoin de se débrouiller seule. Pourtant c'eut été une mauvaise idée :

En début d'année, Josh lui avait apprit que jamais son père n'avait été mort, c'était un mensonge que sa mère avait inventé de toute pièce pour le protéger lui, et non elle. Du moins, c'est ce qu'elle en conclut. Les crises d'angoisses s'étaient alors multipliées. Chaque nuit elle ne supportait pas qu'on éteigne les lumières, chaque nuit elle ne pouvait admettre qu'on ouvre sa porte sans frapper. Et puis, même la journée les crises était intervenue. Mêlant angoisse et puis torpeur. L'état psychologique d'Irina était affaibli, et son traumatisme faisait surface dès la moindre occasion. Elle tailladait ses jambes pour ne pas abimer ses bras, et Josh la surveillait autant que possible. En quelques mois, elle était devenue maigre bien que Josh affirmait la nourrir correctement, il ignorait bien sûr que la jeune fille courait se faire vomir derrière son dos.

Les choses avaient été éprouvantes. Autant pour Josh que pour Irina qui finissait bien souvent chez le médecin. Mais le drame ne s'arrêtait pas là. Persuadée d'avoir aperçu son père sur le seuil de la demeure de Josh, elle avait été dans un état de transe tel qu'il fut cette fois impossible de la calmer. Elle s'était enfermée dans la salle de bain, se retenant d'hurler tandis que les images de ce passé douloureux revenaient à la charge. Elle sentait la ceinture s'abattre sur elle, et plus encore. Elle attrapa le flacon de calmant que Josh cachait soigneusement derrière l'évier, et elle en avala tout le flacon. Ce ne fut pas immédiat mais lorsqu'elle sentit ses yeux se fermer, elle rampa jusqu'à la porte pour la déverrouiller. Josh venait de rentrer par chance, et il accouru aussitôt vers elle en la voyant au sol. Le flacon s'échappa de sa main et quelques minutes après, l'ambulance arrivait devant la maison. |

La sexualité, c'est assez monotone.
Irina est hétérosexuelle. Il lui est cependant arrivé plus d'une fois de recevoir de l'argent pour qu'elle couche, et si une fille venait à lui donner une somme d'argent importante en échange d'autre chose, elle réfléchirait deux fois avant d'accepter ou refuser. Elle n'a jamais connu l'amour, n'a jamais appris à avoir des rapports sexuels autrement que pour le sexe, elle n'a jamais ressentis de plaisir, et pense que l'orgasme est une légende. En réalité, Irina ignore tout sur la sexualité bien qu'elle l'ait fait un nombre incomptable de fois


III - HARD TO BE A TEENAGER, RIGHT ?

Ne pas avoir de but est aussi un but.
Les études c'est tout ce qu'il reste d'honneur à Irina, c'est le seul domaine dans lequel elle ne se sent pas sale. Elle aime montrer aux autres sa supériorité, son intelligence et elle espère un jour avoir les moyens d'entrer dans une fac pour étudier la littérature. Elle ignore ce qu'elle fera après ses études, et de toute manière elle ne planifie pas son avenir, elle n'est pas non plus curieuse de voir ce qui l'attend. Elle se contente de se battre pour parvenir à un but, et ne va pas plus loin. " Qui vivra verra "


Une amitié fondée sur le travail est préférable à un travail fondé sur l'amitié.
Amitié ? Irina ignore le sens de se terme. Elle compte les gens qui l'apprécient sur l'une de ses seules mains, par contre il lui en faudrait plus pour ceux qui la détestent. Irina se plonge dans ses études, dans son travail plutôt que de s'occuper des gens qui l'entourent. D'ailleurs, ses plus proches amis doivent être les profs' qui lui accordent énormément d'attention contrairement aux autres humains.

Souvent trop d'abondance appauvrit la matière.
- Irina a toujours été très intelligente, et très douée dans toutes les matières. Elle n'a jamais éprouvé de difficulté à l'école et s'en est presque énervant. Elle ignore ce qu'est l'échec. Toutefois, cette année semble partir sur de mauvaise base. Malgré qu'elle soit douée, elle est encore affaiblie psychologiquement par sa tentative de suicide et même si elle reste étroitement surveillée, à la fois des professeurs et des spécialistes chez qui elle ne cesse d'aller depuis trois mois, elle a encore du mal à se réadapter. Personne n'ignore l'acte désespéré de la jeune fille, mais elle sait que tout le monde n'attend que des explications et elle se sent totalement incapable d'en donner. Alors, ça reste à voir…

Les drogues nous ennuient avec leur paradis. Qu'elles nous donnent plutôt un peu de savoir.
- Elle n'est pas vraiment du genre fêtarde, mais elle n'est jamais contre de l'alcool quelque soit l'heure, devant un film à l'eau de rose –ou un livre classique. Quant à la drogue, Irina n'est pas une toxicomane, elle fume énormément certes, mais ne consomme pas plus que ça en drogue. Même si, de plus en plus souvent, il lui arrive de prendre des calmants et autres médicaments qui provoquent une dépendance, elle ne peut pas dire qu'elle est réellement en contact avec les drogues. Il lui est arrivé de sniffé un rail ou deux de coke quand elle faisait des photos, ou chez un garçon qui lui en avait proposé. Mais ça n'allait pas au-delà.

IV - BUT EASY TO BE A MEMBER, YEAH !

Jamais je ne voudrais faire partie d'un club qui accepterait de m'avoir pour membre.
- Que dire de moi, la joueuse ? IRL, je m'appelle Kelly j'ai un peu plus de dix sept ans. J'habite en Belgique et j'adore RP.

Et à part ça, j'ai connu le forum grâce à la PUB sur DYL.
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Irina Derjavine

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MessageSujet: Re: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitimeMer 29 Juil - 16:36

II - IT'S DIFFICULT TO BE SOMEONE, HU ?

Une famille qui crie est une famille unie.
- - Vous parliez d'anniversaire, de date, d'origine et toutes ces choses. De nom de famille et donc maintenant vous vous posez des questions sur celle d'Irina pourtant, elle n'a qu'une chose à vous dire : Vous regretterez sûrement de l'avoir su.

Ce qu'elle avait découvert de son passé, lorsqu'elle allait encore chez le psychiatre, c'était que jamais son père (Ivore Derjavine) ne lui avait accordé un peu d'amour, ou du moins pas plus que sa mère (Daria Derjavine) qui n'avait jamais désiré Irina. Ca n'avait pas été un choque pour l'adolescente de l'apprendre, parce que ça lui avait semblé toujours être une évidence. Mais lorsqu'on est encore qu'un bébé, un petit être qui ne demande pas grand-chose, le manque d'amour et d'affection est mortel. Bien sûr, Daria s'occupait de l'enfant normalement, ce n'était pas non plus un monstre, mais elle évitait soigneusement d'être en contact avec elle. Ca se limitait à la prendre dans les bras pour aller plus vite, à discuter avec elle lorsqu'il y avait des gens autours. On aurait pu croire qu'Irina allait alors se développer avec difficulté, mais il n'en était rien. A moins d'un an, elle avait apprit à marcher et à un an elle courait et touchait à tout. Elle apprit aussi très vite à parler mais très étrangement, ce ne fut ni "Papa" ni "Maman" qui sortit de sa bouche.

« Mademoiselle Irina, pouvez-vous réellement admettre que n'avoir jamais eu d'affection n'a eu aucun impact sur votre personnalité, aujourd'hui ? » Lui avait demandé le psychiatre après leur séance d'hypnose.

« Je suppose que c'est à vous de me le dire, Docteur. »

« L'enfant mal aimée :

Malgré l'indifférence de ses parents, malgré la solitude que ressentait la petite tous les jours, elle avait l'impression d'être chanceuse et même heureuse. A l'école, elle entendait souvent ses amies dire que leur sœur était partie pour toujours en Europe pour faire carrière. Irina ignorait que c'était l'énorme réseau de prostitution qui privait ses amis de leurs sœurs. Tout ce qu'Irina pensait alors c'était la chance qu'elles avaient d'avoir des frères et des sœurs, elles s'ennuyaient sûrement moins qu'elle à la maison. Dès qu'ils étaient à l'abri des regards, ses parents se métamorphosaient et Irina était la petite exclue, la petite rejetée de cette sombre famille. Personne ne voulait d'Irina, pas même Irina elle-même. Mais elle ne disait mot, ne versait point de larme. Elle subissait, acceptait et souriait de toute ses dents comme le font les enfants. D'un sens, elle ne pouvait qu'admirer l'incroyable beauté de sa mère qui se faisait charmer par tout le monde ainsi que le respect que son père imposait sur tout le monde. Irina avait toujours craint cet homme autant qu'elle avait longuement aimé. A l'école, elle disait qu'il devait être de loin, le meilleur Papa du monde, et ses yeux brillaient encore un peu plus lorsqu'elle le voyait dans son smoking. C'était un homme fier, et malgré qu'il ait toujours été très mince, Irina ne sous-estimait jamais sa force. Pour ses parents, elle faisait toujours en sorte de travailler extrêmement bien afin d'être la petite fierté de son père (et accessoirement, celui de sa mère). Mais jamais, pas plus l'un que l'autre, ils ne s'étaient soudainement mit à discuter des notes brillantes de la charmante enfant.

C'était le quatorze octobre, le jour le plus beau de sa vie. Elle fêtait ses six ans, vêtue d'une robe de princesse. Debout sur une chaise, elle avait soufflée les bougies de son gâteau et lorsqu'il fut entièrement dégusté, elle s'était enfuie à la patinoire avec ses amis. Pour son anniversaire, Maman lui a annoncé qu'ils allaient quitter Moscou et que c'était le plus beau cadeau que les parents puissent offrir à leurs enfants. Irina ne comprend pas très bien, elle ignore que sa mère l'a manipule pour ne pas culpabiliser d'avoir oublié son anniversaire, pour ne pas lui avoir acheté de cadeau, d'avoir prit un gâteau en dernière minute, et d'avoir invité ses amis une heure avant que l'enfant ne se réveille. Pouvait-il sincèrement existé des parents incapable de se souvenir de la date d'anniversaire de leur petite fille ? Mais Irina était trop petite, trop naïve, trop innocente que pour comprendre l'erreur. Elle tournoyait dans les feuilles mortes de l'automne, riant, jouant.

Le jour le plus beau de sa vie. Ou plus exactement, les heures les plus belles de son existence. L'Irina d'aujourd'hui repense à cet instant, à cette fête d'anniversaire improvisée, et se dit que c'était probablement vrai. Elle n'avait jamais été aussi heureuse qu'à cet instant là, avec ses camarades de classe, jouant dans les feuilles mortes, lançant des cailloux sur les oiseaux puis sur les garçons comme si ça avait été des boules de neige. L'enfant ne se pose aucune question, l'enfant rit sans se soucier de la misère dans le monde, de son père qui boit, de sa mère qui se fiche de tout, l'enfant rit sans comprendre ce qui peut arriver d'une seconde à l'autre. L'enfant pleure mais sans réellement comprendre ce qu'est la tristesse et même s'il l'a ressentie, il y a de grande chance pour que ce ne soit plus qu'un vieux souvenir.

Mais les heures s'écoulent et le jour se meurt pour donner naissance à la nuit. Aujourd'hui encore, Irina a peur du noir. Les psychologues et les psychiatres disent que c'est un traumatisme, que ça partira avec le temps. Irina n'aurait plus du faire de crise, mais les frais coûtaient trop cher et elle ne voulait pas perdre son temps à payer ces médecins incapable de la guérir complètement. Incapable d'effacer la douleur qui s'imprégnait de son ventre à cet instant, le visage posé contre la vitre de la chambre d'hôtel.

La mère lave la petite fille qui aurait pu mourir de joie. La mère borde l'enfant qui ne parvient pas à fermer les yeux tant elle est encore excitée de cette folle journée, de cette magnifique aventure. Elle a supplié sa mère pour garder sa robe de princesse. Irina pleure silencieusement en se souvenant de ce visage émerveillé qui ne lui ressemble plus tant que ça. Irina se permet quelques larmes en se rappelant douloureusement les choses qui ont suivies. Des pas se sont approchés de la porte de la chambre de la gamine gonflée de joie. L'homme, le père, s'est faufilé à l'intérieur mais n'a pas prit la peine de refermer la porte. La gamine se retient presque de respirer car elle reconnait à la lourdeur des pas la présence de son père. Un homme qu'elle a longuement aimé, un homme qu'elle a longuement admiré. Même après "ça". Il était à la fois si fort, si intelligent.

Il pose un baiser sur le front de sa fille, un second sur sa joue. Elle lui murmure de la laisser dormir et c'est la goutte qui fait déborder le vase qui lui semblait vide. Irina ferme les yeux, ses mains s'accrochent à ses cheveux, elle ne peut plus faire marche arrière car désormais, les images défilent sans qu'elle ne puisse les contrôler. Son père a attrapé ses cheveux, l'a tiré d'un mouvement sec pour la sortir hors du lit, et déjà la douleur est insupportable. Les cris de rage de l'homme sont effrayants, bruyants, impossible de ne pas les entendre, sa mère fait simplement semblant. Les gifles tombent une à une. Mais ce n'est rien face à la ceinture de son pantalon qu'il déboucle pour mieux frapper ensuite.

Irina a envie d'hurler mais elle se souvient des mots froids, des mots secs de son père : " Arrête de hurler, sale gamine. Si tu hurles, ce sera pire encore ! " Pourtant, même si les cris étaient restés dans sa gorge, ça avait été pire car sans aucune pitié il avait arraché sa jolie robe de princesse sur laquelle elle ira pleurer quand il s'en ira. Irina ouvre les yeux, se retourne brutalement vers le psychiatre qui lui pose toute ces questions, lui demande tant de réponse. Elle sent l'énervement s'échapper d'elle :

« Mais merde, qu'attendez-vous comme réponse puisque vous savez ? Vous voulez à ce point me faire dire ces mots qui m'insupportent ? D'accord ! J'ai été cette gamine, j'ai été cette enfant. J'ai été la sale gosse d'Irina qui s'est fait violée durant quatre putain d'années et qui vient seulement de s'en souvenir à quinze ans ! Voilà, est-ce que désormais vous êtes satisfait, Docteur ? Je me fiche bien qu'il n'ait jamais purgé sa peine, je m'en fiche. Tant qu'il est mort, c'est tout ce qui m'importe. » |

L'amour est mort depuis longtemps pour Irina. S'il n'y a même pas de parents capables d'aimer ce bout d'elle, qui d'autre aurait pu l'aimer ? Même après leur départ de Moscou, sa mère et elle, les choses ne se sont jamais arrangées. Daria se prostituait pour subvenir à ses besoins mais pas ceux de sa fille qui finissait par souvent lui voler son argent pour se nourrir. Il lui était arrivé plus d'une fois de faire la manche dans la rue pour trouver quelque chose à se nourrir parce qu'il n'y avait rien dans leur frigo. Quelle vie de rêve.

Irina avait ensuite fait la rencontre de Josh, tandis qu'elle sortait d'un bâtiment, se rhabillant vite fait. Depuis l'âge de quinze ans, Irina faisait des photos de charme d'elle pour gagner de l'argent qui lui servirait pour ses études ou pour s'en sortir dans l'avenir, selon ses désirs. Il l'avait donc prit sous son aile et depuis l'âge de dix sept ans, il est devenu son tuteur.
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Dillawn Havins
Schtroumpf Grognon
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MessageSujet: Re: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitimeMer 29 Juil - 17:03

Oh, ma tite Kelly <3
Ta fiche est super O.O
Jte valide de suite!
Bienvenue et Amuse toi Bien.
N'oublie pas de signer le règlement, de t'inscrire dans les avatars pris. Enfin, tu sais ce qu'il faut faire Chou <3

*Caliiin Collectiiiif*
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Irina Derjavine

Irina Derjavine


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MessageSujet: Re: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitimeMer 29 Juil - 17:10

    Ouais, je me dépêche de faire tout ça. ♥️♥️
    *CALIIIIIN*
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Naomi Campbell

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[ In your Heart/Bed] : Yes ? Can i help u or something ?

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MessageSujet: Re: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitimeMer 29 Juil - 17:58

Bienvenuuue : D
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MessageSujet: Re: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitimeMer 29 Juil - 19:17

WELCOME !
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MessageSujet: Re: [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr.   [ Irina | Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr. Icon_minitime

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