Libre...RP moyen.

Halleluuuujah, Halleluujaaaaah, Hallelu-u-uuu-uuuu-jaaaaaah.

Le réveil de Dill sonnait. Elle l'avait mis sur sa chanson préférée, mais apparemment, dans pas longtemps elle supporterait plus cette chanson. Comme toutes les chansons qu'elles mettaient au réveil, pour aller à l'école, d'ailleurs. Dill se recroquevilla sous sa couverture en maudissant ses cours et en éteignant son réveil pourri.

*Allez Dill, tu as philo aujourd'hui. Tu aimes la philo. Réveille-toi*

Peu convaincue par elle-même, Dill finit par descendre de son lit, un peu sonnée d'ailleurs. Elle jeta un coup d'oeil à la glace et se massa les tempes. Ses cheveux blonds était emmêlés et tombaient lourdement sur ses épaules. Elle portait son pyjama Rolling Stones à l'envers et avait des cernes énormes sous les yeux. Dill se dirigea machinalement vers la salle de bains et fit couler de l'eau froide pour bien se réveiller. Elle se doucha rapidement et remarqua à quel point elle avait maigri.

Mais putain de merde! Qui a donc inventé l'école à 8 heures du matin! Elle s'habilla rapidement, en jean, converses et tee-shirt. Elle jeta rapidement ses cheveux en arrière, et se maquilla les yeux. Elle avait de superbes yeux, des yeux bleus. Dill ne se maquillait jamais, mais elle ne pouvait pas sortir sans avoir mis de l'Eye-Liner sur ses yeux azur.

Dill prit son sac à bandoulière et vérifia si elle avait son bouquin de philo. Elle le prit et chercha sous son lit sa carte d'étudiant. Elle finit par la trouver sous la cuvette des toilettes.

MERDE! Elle était en retard, La maison, à 7H45 était plutôt calme. En effet, sa mère dormait encore et son père était allé depuis un bout de temps au boulot. Elle ouvrit le réfrigirateur. Comme d'habitude, il était vide. Son père avait laissé quelques dollars sur la table de la cuisine. Dill les prit, et descendit dans le garage, en faisait claquer contre sa cuisse les clés de sa voiture.
C'était le cadeau de ses seize ans: une Mini-Copper noire.

Dill, entra dans la voiture et claqua la porte derrière elle comme chaque lundi matin. Même si elle adorait la philo, c'est affreux de se réveiller un lundi matin, pour aller à l'école, surtout après une fête de malades.

Dill mit la musique à fond, un vieil air des Beatles, qu'elle affectionnait particulièrement. Dill arriva juste à temps devant son école et gara rapidement la voiture. Elle sortit vite-fait et courut vers sa salle de classe. Elle était chanceuse vu, que son prof était TOUJOURS en retard. Elle jeta un rapide coup d'oeil aux alentours, pour rechercher son amie Vienna. Dill était encore sonnée, lorsqu'elle percuta quelque chose. Son sac à bandoulière tomba par terre, et elle faillit glisser, elle se rattrapa grâce à la personne ou la chose qui l'avait fait tombé...

Je sentis qu'un bleu se marquait tout doucement sur ma peau. Comme d'habitude, quoi. Je levais les yeux et je vis Vienna qui me toisait ironiquement du regard. Elle portait une jolie robe noire, et un cozy. Vienna était mignonne, ce n'était pas une bombe, mais elle avait du charisme et un look impossible à reproduire. Son téléphone à la main, et des écouteurs blancs dans les oreilles, Vienna avait la tête dans les nuages, elle venait de me percuter dedans. Sans une excuse, elle m'aida à me relever. Ma chemise à carreaux écossaise, était pleine de sable, et j'avais une douleur fulgurante au niveau de ma côte gauche. Mon slim déchiré à la base, était encore plus déchiqueté, mais mes converses étaient toujours en bon état. Je mis ma veste en cuir, parce que je sentais un vent frisquet qui traversait mon visage glacé. J'arrangeai mes cheveux blonds et vérifiai sur la fenêtre de la salle de cours, mon visage en porcelaine. Je n'avais jamais eu d'acné, seulement une peau de bébé.

« Tu ne t'ai pas encore remise de la soirée d'hier soir? Tu décuves assez rapidement d'habitude! »

Je lançais à Vienna un regard malsain qui la fit taire, et je lui repris sèchement mes bouquins de ses mains. En parlant de mains, les miennes avaient un vernis noir qui commençait à se craqueler. Vienna m'énervait parfois avec ses airs ironiques, mais je savais bien comment la faire taire, il suffisait que je lui fasse ma tête de "fille à qui vaut mieux pas parler' et elle se taisait.

"Vienna...Tagueule! C'est ta faute, t'as qu'à faire attention.. A qui t'envoyais ce SMS? Hein? T'es pas la seule sur terre.. Toute façon j'ai jamais de chance...C'est quoi cette école de merde! J'ai encore une journée de merde!"

Je peux pas m'en empêcher, mais m'énerver au moins deux trois fois dans la journée, c'est vitale pour moi. Je sentais qu'aujourd'hui ça allait être une journée passablement mouvementée. En effet, quand je suis de mauvaise humeur le matin, ça passe sur tout le monde...et je peux malheureusement rien n'y faire. La cloche sonna et à ce moment là, j'aurais voulu disparaître de la surface de la terre et m'enfoncer dans un lit moelleux... Aurai-je la force de continuer cette longue journée? J'eus soudain une idée de génie. Je regardai Vienna avec mon air malicieux.

"Vienna? On sèche? Personne ne nous a remarqué vu qu'on est arrivées en retard toutes les deux. La prof n'est pas encore là, et on peut très bien aller faire un tour en ville...Ou acheter tes fringues, tu sais pour la fête? En plus la prof m'adore! Jamais elle ne soupçonnera que j'aie voulu sécher...Et, elle écrit jamais les absences, elle est trop dans son trip... Moi, Vienna, je me casse! Mais viens avec moi au moins! "


HJ: Pas trop inspirée...

Laa plupart du temps quand je m'énerve, je continue juste pour faire graaav' chier mon interlocuteur. La plupart du temps ça marche. Malheureusement, Vienna s'est habituée et me connaît par coeur, et elle tente par tous les moyens de me déstabiliser avec son air grave et calme.

(MERDE, je dois y aller xD, je poste quand même! =D )